La cueillette des fleurs

En usage dès le moyen-âge dans les Alpes-Maritimes, la culture des plantes aromatiques et des plantes à fleurs a connu un développement majeur depuis. Les cartes postales anciennes, reflets de leur époque, témoignent. Dès 1790, Nice comptait plusieurs plantations de jasmin, de rosiers, de cassiers et tubéreuses. Ce travail donnait de grands bénéfices aux propriétaires et aux classes plus pauvres. Plus de détails dans le livre « Voyage aux Alpes Maritimes » par François Emmanuel Fodéré. Au XIXème siècle, les Alpes-Maritimes vivaient entre autres, du commerce des essences végétales. La région étant naturellement propice aux végétaux qui poussaient accrochés aux collines ensoleillées. Les habitants avaient su en retirer leur principale ressource. On y fabriquait des pommades et des extraits de fleurs. La fabrication du parfum était un négoce très lucratif. En 1856, Grasse traitait 500 tonnes de rose, 80 tonnes de jasmin et violette et 20 tonnes de tubéreuse. Si le sujet intéresse le lecteur, il pourra le découvrir dans le livre « Les plantes à parfum et huiles essentielles à Grasse » par Guy Gilly.

La cueillette des olives

L'olivier est une plante aux capacités d’adaptation extraodinaire, et également l’une des principales cultures de la Côte d'Azur. A la cueillette des olives, hommes, femmes, enfants, tous s'occupent à ce travail qui apportait aux foyers un gain supplémentaire. Le gaulage de l'olive était effectué de janvier à mars, période où le sol n'était pas cultivé. En 1862, on recensait 403 moulins à huile, Nice était un haut lieu de négoce international, 25 millions de kg d'huile étaient produits, En 1892, 20000 ha d'oliveraie furent recensés d'après l'étude de Roux, citée par Luc Thévenon. Ecoutons ce qu'en dit Jean Aicard sur la carte postale ancienne "MENTON”, sous les oliviers" de la collection "Ma Provence": Avant que la saison de la cueillir n'arrive, Sous les grands oliviers on ramasse l'olive. Baissés, genoux en terre, et les nouveaux promis, A qui parler d'amour est à peine permis, Quand leur main se rencontre au bord de la corbeille, Sentent le doux frisson d'un espoir qui s'éveille. Jean Aicard Jean Aicard: membre de l'académie française, né à Toulon en 1848, Il sera poète et romancier.

Bibliographie:

- Livre « Voyage aux Alpes Maritimes » par François Emmanuel Fodéré. - article sur Jean Aicard de Wikipédia. - site du syndicat interprofessionnel de l'olive de Nice.