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Petits métiers
Au début du XXème siècle, existaient un bon nombre de petits métiers. Aujourd’hui beaucoup
d’entre-eux ont disparu.
Parmi ces métiers, ont peut citer:
•
les laitiers à voiture à chiens.
•
les marchands ambulants.
•
le travail des enfants.
•
les rétameurs.
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les vanniers.
•
les poissonniers.
C’est l’histoire de ces petits métiers que je vais vous compter dans les sujets qui suivent.
Savoie - En tournée de
ramonage - petits
ramoneurs
Savoie - petits ramoneurs
Les voitures à chiens
Jusqu'au début du XXème siècle, Les voitures à chiens étaient destinées au transport de charges légères. Moyen de transport peu
coûteux, il était utilisé par différents corps de métiers, boulanger, facteur, laitier etc...
Afin de limiter les abus, il existait une réglementation ! le chien devait mesurer plus de 50 cm !!
Ce n'est qu'à partir de 1925 que la circulation de ces attelages fut interdite, et ce grâce au soutien par la société protectrice des
animaux (SPA).
Et je rajouterai ... Heureusement !
Les marchands ambulants
Les rétameurs
Les montreurs d’ours
Suisse: Ein stück
altes Luzern
Suisse: Milchkarren
Savoie Guide,
marchand de fleurs
alpestres
Savoie, les rétameurs
italiens au travail
Savoie: env. d’Aix-
les-bains - Route
du pont de l’Abime
Voici la seule carte de marchand ambulant “en gros plan” qui soit connue. Imaginez la vie de cet homme?
•
Guide, ce qui laisse supposer qu’il parcourait les montagnes avec ses clients. Je vous rappelle l’engouement de la bourgeoisie
pour la découverte de la montagne au début du XXéme siècle. Voir l’article correspondant sur l’alpinisme.
•
Marchand de fleurs alpestres, ce qui laisse supposer que pendant ses randonnées dans les alpages, il en profitait pour cueillir
des fleurs très souvent aux propriétés médicinales reconnues et allait les revendre ensuite dans la vallée probablement dans de
petits marchés locaux ou en faisant du porte à porte ou mieux encore à une herboristerie (bien souvent la pharmacie locale).
Une si belle carte ne pouvait être l’oeuvre que d’un herboriste célèbre, le pharmacien Aymonier bien connu du Chatelard. Voir l’article
sur les éditeurs de cartes de Savoie.
Une autre carte rare, les rétameurs italiens au travail. Des Italiens que l’on retrouvera aussi comme joueurs de cornemuses au pont
de l’Abîme. Deux très belles cartes, à nouveau des éditions Aymonier.
Que vous soyez un collectionneur de cartes postales ou non, il ne vous a certainement pas échappé que beaucoup d’anciennes cartes
représentaient des ours et leur dresseur. Il s’agissait en fait d’un très ancien «petit» métier celui de montreur d’ours.
Datant du Moyen-âge, le métier s'était particulièrement développé en Europe au XIXe siècle à partir des zones montagneuses comme les
Abruzzes, l’Ariège ou certaines régions des Balkans. Ce métier permettait alors de subvenir aux besoins des familles les plus pauvres.
Les montreurs d'ours parcouraient, les villes et les villages avec un ou plusieurs ours, muselés et enchaînés pour le "plaisir" du public de
l’époque.
Les oursons étaient d’abord capturés, castrés, élevés et dressés puis emmenés sur les marchés où ils servaient d’attraction. A l’époque, on
leur prêtait même toutes sortes de pouvoirs de guérison pour qui osait les approcher et les caresser…
Montreur d’ours était un métier populaire à l’époque. C’était une façon de se divertir et la venue d’un montreur d’ours était toujours un
évènement. Ce qui explique le nombre élevé de cartes postales représentant ce métier. Certains collectionneurs se spécialisent d’ailleurs
uniquement sur ce thème très recherché. C'est la notion de "petits métiers" disparus qui réveille la nostalgie chez les collectionneurs de ces
cartes postales hors du commun...
Ici au pont de l’Abîme, des montreurs d’ours ou de singes. Dans le même rubrique, on peut aussi citer le montreur d’ours d’Albertville ou
celui de Villard-de-Lans intitulé: le dernier ours du Vercors (voir livre Neudin, Savoie, Dauphiné Ardèche).
Le travail des enfants
On les retrouve dans de petits métiers comme: petits ramoneurs, montreurs de marmottes, ramasseurs de bois…
Les petits ramoneurs et Montreurs de marmotte
La misère des villages de montagne générait l'émigration saisonnière des enfants. Confiés par leurs parents à un maître-ramoneur,
ces enfants, dès l'âge de 7 ans, partaient par groupe de 10 à 20 suivre un apprentissage autoritaire et souvent brutal et même si
parmi eux on notait quelques filles.
Leur travail à nettoyer les cheminées pouvait rapporter à leur famille la valeur d'un veau. Entre deux ramonage, Ils pouvaient
s'assurer d'un pécule supplémentaire, en emmenant avec eux leur marmotte à qui ils faisaient faire mille facéties pour amuser les
gens de la ville moyennant une petite obole.
Leur périple s'achevait vers la Saint-Jean d'été où, ils rentraient dans leur village afin d'aider aux travaux coutumiers.
Des Lois furent votées en 1874 et 1882 pour réglementer le travail des enfants et imposer l'obligation d'aller à l'école.
En Savoie -
Montreurs de
marmottes
En Savoie - Petits
Bûcherons
Petits Savoyards et
leur marmotte
Le petit Ramoneur
Le petit Ramoneur
Savoyard porte-
bonheur
Savoie - Petit
ramoneur au
travail